Les corrections… le cauchemar

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Les corrections… cette phase merveilleuse où je m’arrache les cheveux, me ronge les ongles et que sais-je encore !

Vous l’aurez compris, ce moment n’est pas une partie de plaisir mais une nécessité. En sachant que celui qui écrit, qui sort de sa jolie petite tête des histoires devra faire cet exercice plusieurs fois avant de vous proposer son cru.

Pour ma part, je commence mon histoire sans penser aux fautes, à la beauté syntaxique pour ne pas freiner mon inspiration. Puis, s’ensuit une phase de réécriture. C’est à cette étape que je me concentre sur les fautes, la syntaxe, la mise en page, le découpage en paragraphes plus précis. Ensuite, je traque les incohérences. Une fois chose faite, cette ébauche de manuscrit partira entre les mains des bêta-lecteurs qui voudront bien lire ma prose.

Je dois dire que je n’aime pas cette étape mais me fais violence. Car on ne sait pas si son bébé ne va pas être démonté brique par brique. Entendons-nous bien, je ne parle pas du fait que le bêta-lecteur se doit de pointer ce qui ne va pas. Je parle plutôt de ma peur qu’ils me disent que ce texte n’a aucun intérêt. J’aurai toujours cette crainte et je crois qu’elle est nécessaire d’une certaine manière.

Le bêta-lecteur peut avoir plusieurs rôles mais moi, je ne lui demande que de viser l’intérêt du texte, des personnages, de faire attention à la cohérence, le rythme, la chronologie, la localisation. Dans Le Voyageur Bleu, la chronologie et la localisation ont une place importante. Je ne dois donc pas me tromper sur ce point mais ce n’est pas sans difficulté. J’ai donc besoin de regards extérieurs pour m’aider.

Puis, il y a le retour de ces lecteurs et le temps de la seconde correction. Elle me permet, avec les avis et les annotations des bêta-lecteurs, de supprimer ou d’ajouter des choses, de modifier un passage afin de le rendre plus compréhensible ou plus cohérent. Ensuite, rebelote, on se replonge dans la chasse aux fautes puisque j’ai ajouté du texte donc de possibles erreurs.

Si possible, le manuscrit repart en bêta-lecture et si non, il arrive entre les mains du comité de lecture de la maison d’édition qui m’avisera de nouveaux changements et autres…

Vous l’aurez compris, un texte brut passe par énormément de phases de corrections. Soyons honnêtes, pour moi c’est barbant ! Mais tellement nécessaire puisque de cela sort quelque chose de meilleur, de plus abouti, de plus construit. J’ai pris du temps à y arriver et c’est toujours une corvée mais dorénavant, je sais qu’au bout, je serai plus satisfaite qu’au tout début. Et puis avec moi les corrections ne s’arrêtent jamais au final. Vous le comprendrez bientôt (guettez mon FB vous saurez pourquoi 😉 )

PS : Oui, c’est une corvée et à la fois une super aventure !!!

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