Au bout du bout

 

ecritureÇa fait un petit moment que je n’ai rien posté. La faute à quoi? L’écriture d’un livre est chronophage et je n’ai malheureusement pas que cette activité dans ma vie (youhou !!!).

Démarrer l’écriture du tome 3 de ma saga Le Voyageur Bleu n’a pas été simple. Je dois dire que j’ai reculé le moment de m’y mettre. Pas par manque d’idées mais parce que j’essaye autant de possible de commencer chaque tome par ce à quoi le lecteur ne s’attend pas forcément à découvrir en lisant la fin du précédent. Sauf que là, je stagnais.

Comment allais-je débuter ce tome 3? Une question qui m’a perturbée de longs mois avant que finalement ne me vienne l’idée en relisant le tome 1 pour une nouvelle correction (la énième lol). Pourquoi pas? me suis-je dit. A partir de là, tout ou presque s’est débloqué. En effet, un nouvel écueil m’attendait.

Ayant une échéance pour rendre ce tome, taper sur mon ordinateur m’a semblé impossible. Après chaque séance, j’avais l’impression d’écrire des pages et des pages. Mais au final pas tant que ça. Ma progression lente me stressait. Voir la jauge des mots ne pas avancer aussi vite que je le voulais m’a finalement bloquée.

Alors, je me suis affranchie de l’ordinateur. Devenu ma bête noire sans le vouloir, je l’ai mis de côté (en tout cas en ce qui concerne l’écriture mais pour le reste je l’aime toujours lol) au profit d’un autre support : mon carnet.

Et là, je dois dire que ça m’a libérée de mon angoisse. Plus de compteur de mots, plus d’attention portée à la mise en page etc. Au début, je n’envisageais que d’y coucher les premiers chapitres. Finalement, je me suis laissée emporter et j’entame actuellement la dernière scène de mon roman.

J’ai quand même dû me mettre des jalons afin de savoir combien de mots j’écrivais par mois. Avec un calcul simple, je me suis rendu compte que 5 pages de mon carnet équivalaient à 1500 mots. Pour autant, je n’avais pas en permanence sous les yeux le décompte et la pression de ne pas en faire assez. Je ne faisais le bilan qu’à chaque fin de mois pour voir si l’objectif de 30 000 mots était atteint. Le premier mois m’a confortée dans cette nouvelle stratégie qui me convenait mieux.

Alors oui, l’inconvénient de cette méthode c’est qu’il faut tout retaper. Cependant, j’ai vite vu le positif de l’affaire. Que l’on tape ou que l’on écrive de manière manuscrite, il faut toujours passer par la phase de relecture. Pour moi, taper le texte manuscrit me permettra de faire cette relecture, cette réécriture qui affine l’histoire auparavant brute, qui met en lumière les incohérences et autres problèmes.

D’autres auteurs vous diront qu’arriver à la fin de son histoire peut être difficile. Moi c’est plutôt l’inverse. Quand j’en vois le bout, je soupire de soulagement. Il s’agit pour moi d’avoir réussi à avoir suffisamment d’idées qui me plaisent pour arriver jusqu’au bout. L’impatience souvent me pousse à ce sentiment parce que, plongée dans mon manuscrit, bien souvent, d’autres histoires me titillent l’esprit. Je dois me concentrer, me recadrer pour ne pas m’éparpiller et délaisser celle qui est en cours.

Je peux dire en tout cas que ce tome 3 a bousculé mes habitudes, ma façon d’écrire. Avant, je le faisais au gré de mes envies, car je n’avais pas d’échéance. Y arriver m’a prouvé que j’en avais les ressources mais surtout que j’avais besoin de cadre. Ça me dynamise énormément.

Il me reste maintenant à titrer cette histoire et ses sous-parties. C’est donc le 2ème obstacle. Trouver un titre qui donne envie de découvrir ce troisième volet, qui ne laisse pas indifférent, qui questionne, qui… qui.. et qui.. vous l’aurez compris qui me rend chèvre !!! Ceux qui ont lu le premier tome savent que je découpe le roman en 3 parties. Là encore, il faudra poser la couleur de chaque partie à travers un titre accrocheur.

Au final, écrire un livre ne s’arrête pas à coucher l’histoire sur le papier mais à tout un tas d’étapes importantes et nécessaires.

C’est en tout cas avec joie que je me lance dans le dernier tournant du roman, avec l’impatience de vous le présenter alors que le tome 2 n’est pas encore sorti :D. Dès que possible, je vous mettrai un extrait du tome 2. J’ai tellement hâte de vous dévoiler la couverture et de vous en parler surtout qu’il y aura un petit cadeau dedans. J’en trépigne. Mais ça sera pour un autre article dans quelques mois.

Quant au tome 4: je pense que je n’aurai pas les mêmes difficultés à le commencer car le début s’est imposé à moi assez vite alors que je progressais dans le tome 3. Je pense enchaîner sur ce dernier volet dès la fin des corrections du tome 3. Enfin… je ne promets rien car il n’est pas dit que l’histoire fantasy qui me trotte dans la tête depuis bientôt un an ne recule pas son écriture 😛

Bien à vous les voyageurs 😉